Le thème de la 3e édition des Matins Coopérants était l’égalité entre les femmes et les hommes au Centre culturel de Tonneins, où étaient présents lors de la première partie de la présentation Messieurs le Sous-Préfet et le Maire de Tonneins.
ll me tenait à coeur d’organiser cette matinée d’échanges sur la grande cause nationale du quinquennat choisie par le Président de la République, alors que sera étudié le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles dans les prochaines semaines à l’Assemblée nationale.
Madame Moulucou, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, oeuvre au quotidien pour sensibiliser les publics à toutes les formes de violences faites aux femmes. Elle était de fait l’intervenante évidente pour animer cette matinée. Son expertise sur le sujet, combinée aux témoignages de l’adjudant-chef de gendarmerie Le Cadre, madame Prabonneau, représentante de l’Éducation nationale, et enfin de Julien Leclercq pour le monde de l’entreprise a donné lieu à des échanges riches et constructifs, tant d’un point de vue citoyen que législatif.
Parmi les personnes présentes dans l’auditoire se trouvaient des représentants d’associations en faveur des droits des femmes, des acteurs du secteur médico-social, des responsables RH, des enseignants et / ou principales de collèges, des avocats, des représentants Police et Gendarmerie, des citoyens.
2 tables rondes étaient au programme :
– Les violences : mieux les comprendre pour mieux agir
Il a été notamment question des violences intra-familiales, des mécanismes psychologiques qui en découlent sur les victimes, des possibilités d’accompagnement par les proches, des dispositifs de prise en charge par les acteurs publics.
Après présentation par Mme Moulucou, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, l’adjudant-chef de gendarmerie Le Cadre est également intervenu, en évoquant entre autres, les chiffres du Département
– Égalité femmes / hommes : focus dans l’éducation et l’entreprise
Mme Prabonneau est intervenu pour l’Éducation nationale pour faire part du constat de l’installation de violences sexuelles entre enfants, et ce à des âges de plus en plus jeunes. Il est donc nécessaire de sensibiliser les parents et les enfants sur la banalisation des violences sexistes à éradiquer, sur l’utilisation modérée et encadrée des médias et notamment internet.
M. Leclercq pour le monde de l’entreprise a lui dressé le constat de la persistance des “vieilles mentalités” dans le monde de l’entreprise avec la considération des femmes à travers leur maternité et ses conséquences supposées, plutôt qu’à travers leurs compétences. Il a ainsi rappeler la responsabilité des entreprises quant à la pédagogie auprès des adultes en matière d’égalité.
“Les PME doivent être incitées à devenir des labs d’expérimentation pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Elles connaissent les besoins des salarié(e)s et savent le plus souvent y répondre par des dispositifs qui bougent les lignes.