Ma question à Pierre Mathiot, ancien directeur de l’institut d’études politiques (IEP) de Lille et auteur du rapport “Un nouveau baccalauréat pour construire le lycée des possibles”.
Commission des affaires culturelles : Réforme du baccalauréat : M. Jean-Michel Blanquer, ministre, et M. Pierre Mathiot, professeur
Monsieur MATHIOT,
Les ambitions que nous portons à l’égard de notre jeunesse, me semblent trouver écho dans les arbitrages que monsieur le Ministre a opéré suite aux propositions contenues dans votre rapport monsieur MATHIOT.
Je voudrais m’arrêter sur le module orientation.
Le temps consacré à l’orientation dés la classe de 1ere, accompagnera les jeunes, peut-être aussi leurs familles, et en ce sens devrait pouvoir lutter contre le décrochage scolaire ; intégrer cet accompagnement, c’est aussi valoriser l’intérêt du corps enseignant quant aux parcours de notre jeunesse.
La réforme du bac et du lycée, en créant ce module d’orientation obligatoire pour tous, engage l’élève dans une démarche pro-active quant à son choix d’études supérieures, quant à ses ambitions professionnelles aussi.
Je voudrais savoir dans quelle mesure seront intégrés dans ce module des enseignements qui pourraient ne pas être portés par les seuls enseignants, mais par des personnes qui sous réserve de répondre à des méthodes pédagogiques adaptées, seraient issues du monde de l’entreprise ou du milieu associatif ?
Ou autrement dit et de manière plus disruptive, quelles seront les perspectives offertes à la promotion de l’enseignement de l’entrepreneuriat dans ce module ?